mercredi 30 octobre 2013

Plan SaintéLyon: semaine 1

Bonjour,

Le premier week-end de décembre, je vais prendre le départ de mon gros et dernier objectif de l'année: La SaintéLyon, ses 75km et son départ à 0h. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre si ce n'est que ça va être long, difficile et selon les conditions météo: dans le froid.

 Me voilà reparti pour mon 3ème plan de l'année, je repars sur un plan Bruno Heubi 9 semaines, que j'ai en fait débuté semaine 3, j'y ferai quelques modifs . Il se décompose en 4 sorties par semaine (hors semaine de récup) avec 1 sortie en VMA courte, une allure spécifique, 1 en VMA longue et une sortie longue.

Comme pour les autres plans, je ferai un résumé hebdomadaire de mes séances.

Semaine 1:

Mardi:

 Je remplace les séries de 30/30 par des répétitions avec du dénivelé. Après un bon échauffement, je cherche un repère visuel dans la côte, ici un panneau de signalisation et je fais mes 10 répétitions, montée jusqu'au panneau et récup en redescend jusqu'en bas. Je n'avais pas fait ce type de séances depuis longtemps et je le ressent dans les cuisses, exactement ce que je recherchait . La séances initialement prévue dans le plan faisait 1h, je ferai en tout près d'1h25, mais il faut vraiment que je travaille pour essayer de résoudre ce problème de quadriceps que j'ai en fin de course comme j'ai eu sur le marathon de Paris et , à moindre mesure, sur le trail HK.

Données Garmin: http://connect.garmin.com/activity/394088810

Mercredi: 

Sortie en endurance à allure SaintéLyon, pas facile de savoir ce que c'est que cette allure. Je fais la séance en partie sur le parcours de la course de côte de Gisors pour faire un peu de dénivelé en essayant de ne pas monter trop haut en pulsation. Sur les parties plus plate, j'essaye de rester en aisance respiratoire. Autre donnée à prendre en compte pour cette course, c'est le revêtement du sol avec 56% de chemin et le reste sur route, je fais donc cette séance en chaussure de trail, des Salomon crossmax, pas trop typé trail. Sur le bitume, ça tape un peu mais moins que mes trabuco.

Données Garmin: http://connect.garmin.com/activity/394480456

Vendredi: 

Je dois récupérer mes enfants chez ma sœur, j'en profite pour aller faire ma séance de VMA longue au plan d'eau du Canada à Beauvais. J'essaye d'y aller quand je peux car même si le parcours est plat, les 3 km autour du plan d'eau sont sympa et en plus de changer de mes parcours habituels, ça permet de croiser quelques coureurs.
Comme dit plus haut, j'ai débuté le plan en semaine 3 donc je ne bénéficie pas de progressivité de ce type de séance et j'attaque direct par 2x30' autour des 4'30/km avec 3' de récup. La séance n'a pas été facile, je n'ai pas réussi à tenir l'allure avec 4'36 de moyenne sur la première fraction et 4'41 sur la 2ème. J'ai même failli raccourcir la 2ème à 20' au lieu de 30 mais je ne voulais pas avoir de regret.

Données Garmin: http://connect.garmin.com/activity/395314626


Dimanche: 

Même avec l' heure de sommeil en plus, pas facile de se motiver avec le temps bien pourri qu'il y a dehors: pluie, vent... rajouter la dessus le repas copieux de la veille, il en faut pas plus pour que je traîne devant la télé avec ma tasse de café. Heureusement, le temps que j'arrive sur le lieux de ma sortie, le même que lors de ma prépa pour le trail HK, la pluie a cessé. Je profite de ce temps humide ni trop chaud, ni trop froid pour essayer différentes options pour le haut du corps. En fait j'aime pas trop ce genre de temps car j'ai toujours tendance à partir trop habillé. je pars donc avec une veste Kalenji mais j'ai rapidement trop chaud, elle a beau avoir 2 systèmes de ventilation de chaque côté du buste, elles ne sont pas très efficace avec le sac à dos, la veste étant trop plaquée. Je change après 5 km avec une veste North Face, bien plus légère (- de 100gr), je la supporte mieux, je la retire seulement quand le soleil fait une large apparition pour  finir la séance en tshirt. La séance se déroule bien, j'essaye de faire un mixte en commençant et en finissant sur du bitume avec entre les 2 des chemins en sous bois et en plaine. J'essaye aussi de courir dans les côtes histoire, encore, de faire travailler les cuisses. Il faudrait juste pour les prochaines sorties longues, que je parte un peu plus tôt pour commencer à la frontale

Données Garmin: http://connect.garmin.com/activity/396016554

Bilan de la semaine 1: 4 séances pour un total de 67 km et 1260m de d+

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Kejaj

jeudi 10 octobre 2013

CR: 2ème édition de la Transquar

Bonjour,

Après une courte période de récupération après le trail du Haut-Koenigsbourg et ses 54km pour 2000m de d+, je m'aligne pour mon 3ème semi de l'année. Je n'ai pas fait de course sur bitume depuis le semi du Terroir Brayon de fin juin et je n'ai pas particulièrement travaillé la vitesse depuis, me concentrant plutôt sur les sorties nature en endurance. C'est donc dans l'inconnu de mon niveau actuel sur route que je participe surtout que mes dernières sorties n'ont pas été très bonnes en sensation.

C'est la 2ème édition de la Transquar qui comme sont nom l'indique, passe dans les différents quartiers de Beauvais. Cette course a aussi un but solidaire car elle reverse 10% des frais d'inscription à une association caritative. Autre particularité de cette course, c'est la volonté affichée de faire un des plus gros (voir le plus gros) événement running du département à coup de pub ( notamment sur RMC sport) et en essayant de faire  un plateau très compétitif ( le vainqueur fini en 1h04, déjà vainqueur des 20km de Paris l'année dernière)

La course:

Nous sommes apparemment environ 1000 inscrits sur cette course (seulement 655 arrivants?).J'arrive de bonne heure sur place et je rejoins mon collègue Victorien, qui fait son premier semi, ce qui nous laisse le temps de retirer notre dossard et de se préparer tranquillement avant de faire un petit échauffement .

Le départ est prévu autour de 9h30, j'essaye de me placer pas trop loin de la l'arche de départ pour ne pas être trop gêner par le flux de coureurs. Il n'y a pas de sas et je sais qu'il va falloir slalomé dans les premiers hectomètres ce qui, je trouve, est très énergivore.

Le départ est donné, j'ai comme objectif de faire moins de 1h45 soit 5'/km env mais je ne fixe pas trop sur cette allure théorique, je pars plus proche des 4'30-4'40 en essayant de ne pas me mettre dans le rouge. J'évite de trop slalomé dans les premiers kilomètres mais je double déjà pas mal de coureurs.


La première difficulté arrive un peu avant le 3ème km, j'essaye de ne pas trop ralentir, de nouveau je double pas mal de coureurs, avoir travaillé le dénivelé à du positif :-)
La suite est une longue balade dans les rues de Beauvais, je regrette le nombre assez faible de spectateurs sur les bas cotés. Les sensations , ce que je n'aurait pas cru, sont bonne alors je surveille souvent mon allure je suis vraiment en gros doute sur ma possibilité à tenir la distance.

Arrivé au ravitaillement du 10ème km, comme pour chaque ravitaillement, les coureurs sur les bords attendent pour le passage de relais et c'est sympa de voir les engouements à nous encourager.

Malheureusement, je commence à ressentir une petite pointe derrière la cuisse gauche, petite lésion musculaire ou début de crampe? je préfère ralentir l'allure. J'ai de la marge par rapport à mon objectif de 1h45 et ce n'est pas le moment de se blesser avec le début du plan pour la SaintéLyon qui va bientôt commencer.

Mon allure chute d'environ une vingtaine de secondes au km, irrémédiablement, je commence à me faire doubler, je suis surpris par le nombre de coureurs qui coupent les virages ou qui court sur les trottoirs, je suis sûr que certains, si ils font ça sur toute la course, auront presque 1km de moins sur le km final, sûrement les premiers qui se plaindront de ne pas avoir 21,1 km à la fin :-)

La gêne derrière ma cuisse disparaît vers le 16 km ce qui me permet d'accélérer un peu dans la descente qui nous ramène vers le centre ville (en passant par le quartier de Saint Quentin avant), heureusement qu'on ne la monte pas celle là ;-)

J'essaye de reprendre mon allure dans les derniers kilomètres mais la fatigue se fait sentir. Retour dans le centre ville, il y a un peu plus de monde qui encourage. La ligne d'arrivée se fait proche, tout compte fait le parcours n'aura pas été aussi difficile que ce qui était affiché sur le site,  j'entends les acclamations des spectateurs situé dans la ligne droite d'arrivée, dernier virage à droite et j'accélère le rythme pour un dernier sprint

Je passe la ligne d'arrivée en 1h39'05 à l'affichage, 1h38'51 sur ma montre (pas de temps réel sur cette course juste l'officiel) à la 184ème place sur 655 arrivants

Félicitations à mon pote Victo qui fini sur un très joli 1h45'45 pour son premier semi

Données Garmin: http://connect.garmin.com/activity/386573813

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Kejaj

samedi 5 octobre 2013

la Transquar 2013

Bonjour,

Dimanche je participe à la Transquar à Beauvais (60). Ce sera ma 6ème course de l'année et mon 3ème semi-marathon en 2013 après le semi de Rueil-Malmaison (1h34'59) et celui du terroir Brayon (1h39'59)

Les dernières sorties que j'ai effectué depuis le trail HK me laisse penser que je ne suis pas encore à 100%, en effet, à allure égale en endurance, je suis à 10-15 pulsations plus haut. Et comme on ne peut pas être performant sur toutes les courses, je crois qu'un chrono autour des 1h45 me satisferai bien surtout que le parcours n'est pas vraiment plat avec plus de 200m de d+.

J'aurais pu zapper cette course mais la volonté de la ville de Beauvais de faire de cette course un des événements immanquable du département ( un peu sur la ligne des Foulées de la Rue) m'a donné envie d'y participer. Ajouter à ça que la course a aussi un but solidaire avec le reversement de 10% des inscriptions à une association caritative.

Comme l'annonce le nom de la course, le parcours traverse les quartiers de la ville. Même si j'ai habité quelques années à Beauvais, je ne visualise pas bien toutes les rues empruntées mais je pense qu'au fur et à mesure de la course je vais pouvoir me repérer et gérer le dénivelé.

La course se déroule soit en individuel soit en relais de 2 ou 4 coureurs.

Les inscriptions sur place seront encore possible le samedi et le dimanche au tarif de 14€

Départ individuel: 9h30
Départ relais: 9h40

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Kejaj

jeudi 3 octobre 2013

Test: Kalenji Kiprun Comp

Bonjour,

Quand il m'a été proposé dans le cadre de du partenariat entre Kalenji et la Runnosphère de nous permettre d'essayer un modèle de leur gamme, je n'ai pas hésité à arrêter mon choix sur le modèle le plus sportif de la gamme: la Kiprun Comp.

Kalenji est la marque de Décathon pour ce qui est des produits running que se soit sur route comme en trail. Je suis un adepte des textiles de cette marque mais je n'avais jamais couru avec leur chaussure. Je crois que ce n'est pas réellement un secret ni un désaveu que de dire que pour moi, Décathlon n'était, jusqu'à présent, pas vraiment synonyme de qualité en terme de chaussure. Influence des réseaux sociaux ou des forums, sûrement, cette marque était plutôt, dans mon esprit, associée à des problèmes de blessures qu'à des produits de qualités.
Force est de reconnaître que depuis 2011, Kalenji essaye de modifier son image en développant des partenariats avec des athlètes, Stéphane Diagana pour commencé puis d'autres emboîtèrent le pas comme Thierry Breuil en trail, Julien Bartoli ou Benjamin Malaty entre autres.



Avant de vous parler de ce modèle, petit retour sur la gamme Kiprun. Elle se compose de 4 modèles:


- Le modèle SD ( short distance) pour les courses jusqu'au 10 km, les fractionnés ou les coureurs léger (- de 75kg).
- La MD (middle distance) jusqu'au semi ou pour les séances d'entrainement longues mais aussi sur courte distance pour les coureurs pesant entre 75 et 85kg
- La LD (long distance) pour les longues distances comme le marathon mais aussi pour les coureurs de plus de 85kg
- La Kiprun comp: du 10km au marathon pour les athlètes de haut niveau (surtout pour les mettre sur marathon) mais aussi pour les séances rapide.

Les prix de ces 4 modèles s'échelonnent de 79€95 à 99€95, ce qui est une fourchette de prix raisonnable

LA KIPRUN COMP:

Ce modèle avait déjà titiller ma curiosité avant sa sortie officielle, les caractéristiques annoncées m'avaient interpellé notamment le poids de 205gr en taille 43 mais aussi un positionnement tarifaire très concurrentiel. Les quelques retours que j'avais lu sur ce modèle semblaient prometteur.

Au premier regard, la chaussure fait très racée, les coloris sont sympa et rendent ce modèle plus "moderne", ce qui changent de certains modèles de la marque plus tristounet.
Avant de les mettre aux pieds, on les prends dans les mains et je suis étonné de la légèreté, le modèle le plus léger que j'ai possédé pour l'instant était les NB890 avec 275gr.

Une fois mise, je suis étonné de la position (très) haut perché sur les talons, je savais que le drop (différence entre la hauteur du talon et de l'avant du pied) était de 12mm mais les premières sensations sont étonnantes.

Cette chaussure est destinée pour les courses rapide du 10km au marathon ( chaussure utilisée par Benjamin Malaty lors du marathon de Paris 2013 avec un chrono de 2h12) mais les étrenner sur 42 km ne semble pas à la portée de tous car même si l'amorti n'a pas été sacrifié avec le système CS sous le talon, elle me semble; c'est mon avis, déjà limite pour le semi pour une grande majorité d'entre nous. Même si la légèreté semble plutôt avoir été trouvé du côté de la tige et de la languette très fine, je n'ai pas retrouvé la qualité d'amorti de mes NB890

Par contre, je pense qu'elles sont parfaitement adaptées pour les fractionnés court et pour les 10km rapide, la position très basculer sur l'avant avec ce drop généreux est une vraie invitation à l'attaque. Le système UP'Bar , structure en TPU, formant une sorte de X, sensée restitué l'énergie qui part de l'arrière de la chaussure jusqu'à l'avant donne une sensation de rigidité, voir même un peu trop en virage où sur piste, j'avais un peu de mal à "garder la corde". Par contre, en ligne droite le dynamisme de la chaussure est bien présent et c'est un vrai plaisir .

Je n'ai pas eu l'occasion de tester la chaussure sur une autre surface que le bitume et la piste mais je crois pas de toute façon qu'elle y soit destiné. Je ne les ai pas trouver non plus dans leur élément lors de mes sorties en endurance ( vers les 5'40 pour moi), je préfère des chaussures avec plus d'amorti.

La Kiprun comp est disponible pour un tarif de 79€95


Les +:
Le look racé
Le poids
L'amorti et le dynamisme sur les séances rapides
Le rapport qualité/prix

Les -:
Le drop de 12mm
L'amorti un peu juste pour des séances "tranquille"
La rigidité un peu trop prononcé en virage
L' "image de marque" malheureusement encore un peu négative mais je sais que chez Kalenji, on y travaille

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Kejaj

mardi 1 octobre 2013

CR: Trail HK: Intersport Sélestat Grand Trail du HK

Bonjour,

Encore une fois, j'attendais les photos "officielles" du trail mais celles ci se font attendre 15 jours maintenant depuis l’événement. Je vais donc faire le CR avec moins d'illustration que je l'aurais souhaité.

Le site du trail se situe à Kintzheim en Alsace à plus de 500km de chez moi, c'est donc dès le vendredi qu'avec mon collègue, nous nous rendons dans cette région que je découvre. Notre point de chute est à Erstein dans la famille de mon collègue dont je remercie l'hospitalité.

Le samedi précédant la course est placé sous le signe du tourisme, ce n'est peut être pas le mieux pour préparé un trail de 54 km mais il est difficile de se rendre dans un lieu inconnu sans en profiter un peu et ne chercher qu'à faire du "jus".

Nous faisons une petite sortie de mise en jambes de bonne heure le samedi matin le long de l'Ill, malgré le temps plus qu'humide, la température est douce et la pluie s'est interrompue. Il n'y a pas grand monde dehors faut qu'il est 7h20 quand nous partons pour 4 petits kilomètres tranquille.Ce chemin longeant la rivière est très sympa et me change de mes champs habituels
L'Ill
De retour de la sortie, je repars déambulé dans les rues de Erstein pour profiter de l'architecture typique de l'Alsace et faire mon touriste de base avec mon APN. Petite balade d'1h30 pour env 5km bien plaisant et pour moi incontournable.Je pensais que Erstein était un petit village mais c'est assez grand et les maisons, traditionnelle sont superbe et imposante surtout celles qui ont garder les structures en bois utilisé pour le séchage des feuilles de tabac

Erstein

Le samedi après midi sera aussi touristique dans Strasbourg, un petit tour dans la cathédrale avec son horloge astronomique  dans la Grande ile de Strasbourg avec notamment le quartier de la Petite France. Pour finir, un petit ravitaillement aux 12 Apôtres pour boire une "petite" bière le temps de laisser passer une grosse averse.
Quartier de la petite France à Strasbourg

La course:

Dimanche, le réveil est de bonne heure pour un départ à 7h30. Nous avons une demi heure de route pour ce rendre à Kintzheim, il fait bien sûr encore nuit quand nous arrivons à la salle des fêtes, lieu de retrait des dossards et du cadeau offert à chaque participant du 54km, normalement un gilet sans manche mais le choix nous est laissé entre ce gilet et un sac à eau, sympa même si je reste sur le premier choix.
J'avais un peu peur de devoir faire la queue pour le retrait des dossards mais le nombre de coureurs présent est assez faible (environ 200 au départ du 54km) les coureurs des autres distance arriveront en majorité plus tard.

Le jour se lève doucement le temps que nous nous préparons et les montagnes vosgienne se dessinent avec de plus en plus de précision. Nous avons de la chance car la pluie qui est encore tombée en quantité cette nuit c'est de nouveau arrêtée laissant place certes à un ciel chargé mais avec une température idéale. Le choix des vêtements est rapide, ce sera short avec manchons pour le bas, tshirt avec coupe vent pour le haut le temps du départ.
L'heure du départ approche, nous nous rendons sur la ligne départ situé à une centaines de mètres de la salle des fêtes.
Comme sur les 2 précédents trail à laquelle j'ai participé, point de bousculade lors de la mise en place derrière l'arche de départ, l'humeur est plutôt bonne enfant. Le briefing d'avant course est court, on nous signale un peu de brouillard sur le parcours et une descente, dont je ne sais plus le nom, rendu glissante par la pluie, inconvénient pour moi, et ceux, qui ne sont pas de la région, il ne précise par le kilométrage où se situe cette descente.




7h30,
Le départ est donné, je n'ai jamais parcourus une telle distance donc je préfère partir prudemment pour ne pas me grillé trop tôt. Ma tactique de course est simple, partir sur une base de 7' au km, ne pas forcer dès que ça monte de trop et gérer mon allure dans les descentes. Mon objectif est de faire moins de 7h, pas la peine de vouloir me surestimé.

Sortie du village, nous passons entre les vignes sur un chemin en béton lavé, les montagnes qui  nous entoure ne sont certes pas les Alpes mais moi qui suis plutôt habitué à du plat, je suis assez impressionné.Après environ 3,5 km, nous rentrons dans ce qui sera en grande majorité le parcours, la forêt. Comme souvent en trail, au bout de ces 3-4 km, j'ai l'impression d'être déjà fatigué surtout que ça commence à grimper. Je double et je me fais doublé par quelques coureurs, j'essaye de ne pas courir les yeux sur les chaussures et de profiter du paysage quand une "fenêtre" s'ouvre entre les arbres. Même si l’altitude n'est pas très élevé, nous surplombons la vallée qui est par endroit dans la brume, c'est magnifique!
Après quelques kilomètres, je glisse mon coupe vent dans mon sac à dos, la température est idéale et il restera dans le sac jusqu'à la fin.

Le parcours est parfaitement balisé avec au sol des flèches faites avec de sciures et des lignes pour barrer les chemins à ne pas prendre lors des intersections , simple et efficace, ajouté aux petits panneaux mis sur les arbres, je n'aurais pas hésité une seule fois sur la direction à prendre.
Pour ce qui est du ravitaillement, j'ai ma poche à eau de rempli avec presque 2 litres d'eau que j'essaye de boire le plus régulièrement et souvent possible, j'ai aussi 2 barres de céréales et 2 gels. J'ai également un tube de Sporténine (pour les douleurs musculaires) que j'espère à n'avoir à utiliser que le plus tard possible. Ne connaissant pas la météo, j'ai aussi un tshirt de rechange, qui restera dans le sac. Avec le poids du sac (env 700gr) je suis quand même pas mal chargé ce qui me donne un peu mal au dos surtout en fin de parcours.

Dans les ravitaillements proposés par la course, je me contente d'un verre de coca, de gruyère et de saucissons, un morceau de banane sur le dernier. J'essaye de ne pas trop m'attarder sur les ravitos, surtout qu'ils sont très tentant d'y flâner car très complet avec eau plate, gazeuse, coca, boisson énergétique, thé et tous ce qu'on peut espérer de solide ( saucisson, tuc , fromage, orange, banane....je fais pas toute la liste, ce serait trop long)

Je surveille régulièrement mon allure, j'essaye au maximum de me préserver. Comme j'avais lu sur internet, les chemins empruntés sont souvent de grandes routes forestières sans difficulté mais quand ça grimpe, ça dure plus que je n'ai l'habitude. Dommage, comme je l'ai dit lors de mes billets résumant ma préparation, je ne pouvait pas faire des séances de côte en continu pendant 20-25 minutes, dommage car, là, il y avait vraiment de quoi gagner pas mal de temps.

Pas de grosses difficultés jusqu'à la Grande verrerie, le passage du plus au sommet se fait bien, quand nous sortons des grandes routes forestières, le chemin à beau être en mono trace, la densité faible de coureurs fait qu'on ne se bouscule pas.Autre avantage, nous sommes rarement en devers contrairement au trail de Gaillonfaine où on courait perpendiculaire à la côte, ce qui m'a occasionné une douleur au genou. Le hic, si il fallait en trouvé un, c'est l’absence d'indication kilométrique, j'ai beau avoir l'info sur ma montre, je ne suis pas sûr à 100% surtout en forêt et les infos que j'entends par-ci par-là donnerai une erreur de 2 km sur ma montre. En fait, l'erreur n'est pas si grande, le ravitaillement placé après le 18ème km au lieu du 17 a induit en erreur quelques coureurs.

Au ravitaillement de la Grande verrerie, j'en profite pour faire le plein de ma poche à eau, j'ai passé le 30ème km en 3h40, je me sens bien, j'essaye de coller au mieux à ma stratégie de course. Comme vers le 20ème km, j'envoie un SMS à ma femme pour l'informer de mon évolution, la réponse redonne un coup de boost.

Même si la suite du parcours semble plus simple sur le papier, la côte qui suit la sortie de la Grande Verrerie, d'abord en bitume puis en forêt est un vrai mur, je peine à monter et j'envie les 2 coureurs devant moi qui ont des bâtons, c'est très dur et même en marchant je suis obligé de faire des pauses pour reprendre mon souffle. Jusqu'à présent, que se soit les montées ou les descentes, elles n'étaient pas très technique, là, les pierres apparentent sont glissantes et je dois assurer mes appuies. la descente qui s'en suit est du même acabit, je pense que c'est cette descente qu'il parlait avant le départ, il faut être très vigilant entre les racines et les pierres. Je me fais doubler par 2-3 flèches que je n'ose même pas suivre.

J'arrive dans la première inconnue, pas encore celle de la distance au dessus de 42 km mais celle au-dessus de 4h de course. Les cuisses commencent à me faire souffrir malgré le parcours redevenu plat, je suis désormais tout seul et ce pendant 4-5 km, je préfère ne pas prendre de risque et je prend mon premier cachet de Sporténine, j'en prendrai un environ toute les 30' jusqu'à la fin.

Dernière difficulté du parcours, la montée jusqu'au château du Haut Koenigsbourg, le dénivelé n'est plus aussi important mais avec la fatigue, cette ascension me semble interminable, je double 2-3 coureurs qui errent comme des âmes en peine, je cherche un peu à me sortir de la course pendant que je marche, un SMS à ma femme, encore un autre pour un pote qui courait un 10 km. Mentalement, tout va bien, pas de penser négative du genre "qu'est ce que je fout là" je me dis juste que la SaintéLyon risque d'être très très dur.

Le parcours passe (trop) furtivement proche du château, on le voit pratiquement même pas, en fait, on passe très proche des murs d'enceinte. Il y avait peut être possibilité de mieux le voir mais mon manque de lucidité me l'a peut être fait raté. Jusqu'à présent, nous étions plutôt entre coureurs sur le parcours mais la présence du château et le retour sur Kintzheim approchant, nous commençons à croiser du monde non avare d'encouragement à notre égard.

Une fois la côte passée, le parcours jusqu'à l'arrivée est très sympa, déjà car en descente mais aussi très large, j'essaye d'augmenter le rythme mais je suis à la limite et passé sous les 6' au km devient douloureux, je suis par moment à la limite des crampes. Après un passage devant le parc de la montagne des singes, nous repassons dans les vignes du début de course heureusement sur une plus courte distance car le revêtement en béton est douloureux sous mes pas.

Je rentre dans Kintzheim, mon objectif de faire moins de 7h est atteint, les gens sur les trottoirs applaudissent et m'encourage, je passe la ligne en 6h53 et avec une 117ème place sur 184 arrivants.


Je ne m'attarde pas trop sur le ravitaillement d'arrivée, je suis pressé d'enlevé mes chaussures et de profiter des douches mises à disposition. Mon collègue est déjà rhabillé, il avait pour objectif de faire un top 20, il fait 16ème en 5h27 (un truc de fou)

Conclusion:

Je n'ai pas une grosse expérience en trail mais l'organisation de cette course pour une 3ème édition seulement est impressionnante, des bénévoles de partout même en pleine forêt,digne des courses sur bitume, tous avec le sourire et avec un petit mot d'encouragement, un parcours très bien balisé et sympa, des ravitaillements "gargantuesque". Je ne saurais que trop le conseiller

Les données Garmin:http://connect.garmin.com/activity/376346587

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Kejaj

PS: merci à Philippe et sa famille pour ce séjour en Alsace